A COR et à cris (bis) ….

cor_paysage360Après M. François Régis Hutin (voir Ouest France des 17 et 18 avril 2010 et mon article du 19 avril 2010) c’est au tour de M. Pierre Cabret de sonner le COR (Conseil d’Orientation des retraites) pour s’attaquer à l’épineux problème du financement des retraites (Editorial Ouest France du 23 janvier 2013).

Dans la DROITE ligne du journal, M. Cabret, ne voit que 3 solutions au problème : allonger la durée de cotisation, augmenter les cotisations, voire, conjuguer ces deux solutions pour en créer une troisième et donner ainsi plus d’efficacité au remède. En matière d’originalité on peut mieux faire ! Rien de nouveau donc sous la plume de ce journaliste.

Fallait-il consacrer un éditorial énumérant des lieux communs sur un sujet aussi grave et complexe ? N’aurait-il pas été plus judicieux, puisqu’il s’agit avant tout de régler un problème financier, de chercher dans un premier temps des solutions originales de financement ?

Fi donc pour une fois de la bonne vieille vache à lait que constitue le peuple français et poussons plus loin le raisonnement en se posant la simple question : ”Existe-t-il dans la gestion des finances publiques du pays quel que soit le niveau – communes, départements, régions et nation –  des aberrations, des gaspillages qui seraient susceptibles, une fois corrigés, d’apporter l’argent constamment recherché et puisé sans vergogne dans le portefeuille de nos concitoyens ?”

Voilà M. Cabret le thème que vous auriez pu et dû développer dans votre éditorial. Vous auriez même pu terminer votre analyse par cette interrogation optimiste : “Tout cet argent gaspillé qui représente plusieurs dizaines de milliards d’euros ne serait-il pas plus utile, par exemple, au financement des retraites ?”  Sourire

Photo : Capital.fr

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  1. Les retraites aujourd’hui, la santé demain et l’Allemagne, le bon élève de l’Europe, délocalise ses vieux en Hongrie – séduisante perspective! Les élus devraient se réveiller et lire Joseph STIGLITZ grand Pape de l’économie, dont l’idée principale est de mettre fin à tout prix à la récession mortifère qui entraîne si elle perdure, le monde occidental dans une catastrophe de type 1929 (ARTE : Noires Finances et Le bal des vautours). Cette récession est à l’image d’une chimio qui va soigner le cancer en tuant le malade. En outre, selon « l’observatoire des subventions » 35 milliards de subventions distribuées, 70% de cette somme sont récupérés par seulement 7% des associations. Rajoutons, les comités théodules, les postes sympa comme celui du monde Arabe pour une troisième retraite, sans oublier les collectivités locales qui assurent le bonheur des citoyens en étalant des pavés et en leur imposant leur culture. Bref, pas de changements en vue dans le pays de Voltaire.

    Adieu vielle Europe….