“On ne peut pas être patriote avec l’estomac vide” (William C. Brann)

Quand on tient les cordons de la bourse d’un pays, et, quand on sait par ailleurs que le meilleur chemin pour toucher le cœur d’un homme passe par son estomac, il serait vraiment stupide de mégoter sur une facture de frais de bouche même si celle-ci s’élève à 754 500 € pour nourrir pendant un an 7 ministres et leurs collaborateurs. “Au diable l’avarice et les avaricieux !”. “Nous, nous cherchons sans cesse de nouvelles taxes pour pressurer davantage nos compatriotes, alors on ne voit pas pourquoi nous ne serions pas récompensés pour ce dur labeur”. C’est à quelque chose près ce qu’à dû se dire l’ancien ministre Moscovici, avant son départ de Bercy au moment de signer un appel d’offres destiné à sustenter ses troupes.

Voir l’article “Bonne bouffe à Bercy” extrait du Canard enchaîné du 9 avril 2014. Si après ça on ose encore vous demander des sacrifices….