Accueil des migrants en Bretagne, des maires en veulent, mais les bretons ?

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Photo : http://www.breizh.info/

La Presse nationale et les médias n’en parlent pas. Beaucoup de Bretons, peuple accueillant s’il en est, ne veulent pas recevoir les migrants… près de chez eux. Je ne pense pas que cela tienne à une forme de racisme. Face à la vague migratoire gigantesque qui s’est abattue sur l’Europe en 2015, l’Etat français, dans un élan de solidarité à l’image de l’Allemagne, s’est lancé lui aussi dans une opération humanitaire sans demander au peuple si cette décision était de nature à lui convenir. Sans doute redoutait-il un NON majoritaire si la question avait été posée sous la forme d’un référendum. Un NON dangereux qui aurait pu être interprété aussi comme un rejet de la politique menée par M. Hollande depuis 2012. En se passant de l’avis du peuple, nos gouvernants ont commis deux erreurs : mépriser les gens qui ne sont utiles qu’en période électorale et se mettre à dos ces gens à qui on impose un voisinage dont ils ne veulent pas.

Bien que selon l’INSEE  “En 2011, la part des immigrés dans la population bretonne reste une des plus faibles des régions françaises”, leur installation se fait progressivement dans nos cinq départements. 48 soudanais par ci, 40 syriens par là, 27 de nationalités inconnues à Beg Meil, les immigrés s’installent à la demande des préfets et des maires. Plusieurs villes ou villages sont volontaires : La Guerche-de-Bretagne, Lorient, Plouzané, Le Relecq-Kerhuon, Carhaix, Riec sur Belon, Hennebont, Vannes, etc. Pour savoir si votre maire est favorable à l’accueil des migrants cliquez ICI. Pour voir la carte des communes de Bretagne qui accueillent les migrants (Carte breizh.info) c’est ICI.

S’il semble plus facile d’afficher sa volonté d’accueillir quand on est maire (attention néanmoins aux prochaines municipales), l’opposition locale à l’installation des migrants est plus discrète. Elle se murmure mais ne donne pas lieu à des mouvements spontanés. Les maires peuvent organiser des consultations sur leur commune mais ils restent prudents. On peut les comprendre. Les manifestations qui ont eu lieu à Brest, Quimper ou Pontivy n’ont pu se dérouler que grâce au soutien de l’ ADSAV (Parti de l’indépendance bretonne) qui semble, pour l’instant, le seul « refus » exprimé à la progression des migrants dans notre région.

Si vous souhaitez être informé(e) autrement que par le Télégramme et Ouest France, voici trois sites qui surveillent de près les mouvements migratoires en Bretagne.

L’ Adsav : http://blog.adsav.org/

Breizh-info : http://www.breizh-info.com

Breiz Atao : http://breizatao.com/