La Caisse des dépôts, vous connaissez ?
Photo : http://www.pca-architecture.com/2013/10/caisse-des-depots-et-consignations/
Comme beaucoup de Français vous en avez certainement entendu parler; mais comme beaucoup d’entre nous vous auriez du mal à nous dire ce qui se cache derrière cette appellation.
Connaissant vaguement le rôle de cette institution, je me suis mis en quête d’en savoir un peu plus avant d’aborder le sujet. Je me suis donc rendu sur le site Wikipédia, l’encyclopédie d’Internet. Et là, j’ai constaté que cette Caisse était, avec ses nombreuses filiales, une véritable hydre à plus de 7 têtes dont les missions sont aussi diversifiées que les nuances de bleu ! Je ne vais donc pas vous les présenter. Ce n’est d’ailleurs pas l’objet de ce billet.
Mais ce qu’il faut savoir c’est que ce monstre abrite, plus de 6.000 salariés selon le « Canard enchaîné » du 20 janvier 2016 et plus de 20.000 selon son rapport annuel de 2013 qui comptabilise les cadres et non cadres de ses filiales, les fonctionnaires détachés et mis à disposition, les CDD, les CDI, les stagiaires, les travailleurs handicapés etc. Bref, la CDC est une “grosse caisse” dans laquelle il est difficile de s’y retrouver. Pour votre information sachez que dans ledit rapport de 66 pages, 31 sont consacrées à la répartition des personnels, 8 aux rémunérations et 3 à la santé et la sécurité au travail.
Pour en venir à l’objet de ce billet, il faut se référer à l’article du “Canard” ci-dessous. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) a fêté le 12 janvier 2016 son bicentenaire et pour l’occasion a privatisé le Grand Palais. Coût d’une journée de festivités dans ce lieu prestigieux, 2,6 millions d’euros ! Vous avez bien lu ! Mieux, elle projetait aussi de prolonger la fête en avril en privatisant cette fois le Louvre !
Comme disait le Président, avant de le devenir : « Le redressement c’est maintenant ! ».
Au moment ou l’État en nous pressurant chaque jour davantage sème la morosité pour certains et le désespoir pour d’autres, il est vraiment réconfortant de constater qu’il reste encore des français à avoir le cœur à la fête et que notre argent ne sert pas exclusivement à rembourser la dette.