La médecine de demain – Ce n’est pas un poisson d’avril !

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Photo : http://www.sem-numerica.fr/index.php/article/156-la-medecine-du-futur

Dans les prochaines années, comme pour le bétail où chaque animal attend son tour, nous serons convoqué(e)s puis examiné(e)s l’un après l’autre au moyen de machines ultra sophistiquées qui, après plusieurs examens automatisés, vous autoriseront à dialoguer avec un médecin. Celui-ci, vous prescrira si nécessaire un ou plusieurs traitements dont l’efficacité sera bien sûr observée à distance. Bienvenu(e)s dans le monde merveilleux de l’intelligence artificielle et fatalement dans celui de George Orwell décrit dans le roman 1984.

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(Désolé pour la manip mais j’ai un souci avec mon Player ce qui explique le retard pour la parution de ce billet)

Ce que le journaliste Robert Namias ne dit pas dans l’extrait ci-dessus des Grandes voix d’Europe 1 (Podcast du 1 avril 2017 qui apparemment n’est pas un poisson), c’est que le médecin (ou plutôt la machine) permettra de savoir précisément si vous fumez, buvez, si vous vous droguez, ou encore, et ce n’est pas limitatif, si vous vous adonner à des pratiques licencieuses ou illicites. Ces données récoltées seront mémorisées dans un Big data, un gros fichier où tous les individus trouveront une place et où la police prélèvera en un minimum de temps les éléments indispensables à une arrestation sans problèmes et une culpabilité irréfutable. Pour le même prix, les machines vous injecteront sans doute “en vous faisant un peu mal” ou peut-être discrètement, puces et vaccins, se passant bien évidemment de votre avis.

Après la géolocalisation, les fadettes des téléphones portables et autres, les caméras disséminées dans toutes les rues (une pour 15 habitants dans certaines villes de Grande Bretagne), les puces électroniques que vous aurez sous la peau et les mouchards planqués un peu partout, vous serez un super Arsène Lupin du nouveau millénaire si après une infraction, même légère, vous arrivez à échapper à la Police et conserver un minimum de libertés individuelles. Se savoir précisément en bonne santé ou malade aura donc dans quelques années un autre prix.

La CNIL es-tu toujours là pour nous protéger ?