Linky : réclamez l’autorisation de déclassement du maire !

Rares sont les communes qui montent au front pour défendre leurs concitoyens opposés aux nouveaux compteurs communicants Linky.

Elles étaient quand même plus de 650 au moment où la revue Nexus mettait sous presse son N° 117 de Juillet-Août 2018 dont je reproduis ci-dessous un extrait.

Peu de gens le savent mais la gestion des compteurs électriques s’inscrit dans la domanialité publique. A ce titre les compteurs anciens ou nouveaux sont considérés comme des biens inaliénables et de ce fait se trouvent sous la responsabilité des maires – loi du 5 avril 1884 et du 15 juin 1906 (1) – qui peuvent (doivent ?) s’opposer à leur remplacement (aliénation).

Quand ENEDIS intervient dans une commune il le fait donc avec ou sans le consentement préalable du maire qui seul peut, ou pas, décider du déclassement desdits compteurs.

Le maire de QUEVEN (56530) s’est dit fatigué de ce débat ridicule. En s’opposant, au nom du principe de précaution, au remplacement des compteurs électriques dans sa commune, il se serait épargné un abattement superflu. Quant aux autres maires, il vous suffit de les interroger pour savoir s’ils vont (ou ont déjà) donné leur feu vert obligatoire à ENEDIS et ses sous-traitants, condition sine qua non à toute intervention chez vous.

Cela précisé, si l’autorisation de l’édile a été donnée, rien ne vous empêche d’interdire l’accès de votre domicile à ENEDIS (voir mes précédents billets sur le sujet)… et éventuellement de sanctionner votre maire à la prochaine élection.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Cette loi reconnait les maires propriétaires des réseaux basse et moyenne tensions « malgré des transferts de compétence à des établissements publics » qu’ils peuvent objecter.

Photo : https://www.humanite.fr/compteurs-linky-les-huit-questions-que-se-posent-les-usagers-656880

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