La station RTL prise en flagrant délit de Fake news

Ce mercredi 23 octobre 2019 j’écoutais la radio en conduisant ma voiture; et plus précisément l’émission « RTL soir » animée par le journaliste Thomas Sotto.

En fin de journal, avant de lancer le débat du soir, le journaliste à présenté un sujet qu’il était difficile de passer sous silence, la censure opérée par FACEBOOK (1) à l’encontre des syndicats CGT et SUD Rail qui ont été empêché d’alimenter leurs comptes respectifs pendant l’application de leur droit de retrait.

Voici ce que l’on pouvait entendre à l’antenne (1mn24) :

Vous avez bien entendu ? Ce n’est pas le Gouvernement qui aurait commandé la censure mais des algorithmes de Facebook qui ont détecté des  « activités jugées contraires à leur standard de la communauté sur ses pages« .

Allez, pour le plaisir je vous fais juste réentendre la justification de cette censure (6 s) qui devrait avoir sa place dans la dizaine d’écoles de journalisme du pays… et bien évidemment, sur tous les sites qui mettent en garde contre les fausses informations.

Il fallait osé, et le rédacteur en chef du journal ne s’en ai pas privé ! En pleine période de paranoïa anti fausses nouvelles, RTL vient de s’en offrir une belle en mentant effrontément à ses auditeurs, qu’elle prend en plus pour des imbéciles. Ancien informaticien à la retraite je puis vous certifier que l’algorithme en question fait ce que quelqu’un lui a demandé de faire. A l’avenir, quand un gendarme m’arrêtera pour excès de vitesse, je lui dirai que ce n’est pas moi le fautif mais la voiture.

(1) pour celles et ceux qui seraient étonné(e)s par cette censure, je rappelle que Marc Zuckerberg, PDG de Facebook, a été reçu pour la deuxième fois le 10 mai 2019 par notre Président de la République. Ont-ils parlé de contrôle de l’information sur Internet ? Je vous laisse deviner la réponse.

PS : ne pouvant laisser passer une Fake news aussi énorme, je compte informer le site Fakeoff afin de connaître sa position. Je vous tiendrai bien sûr au courant.

Photo : https://www.youtube.com/watch?v=d_1riBmxw5U

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4 commentaires

  1. Ah ! Ces Fake news.
    Déjà en 1758 la lettre de JJ Rousseau à D’Alembert sur les spectacles: « Jamais dans une monarchie, l’opulence du particulier ne peut le mettre au dessus du Prince; mais dans une République elle peut aisément le mettre au dessus des lois », surtout si se sont eux-mêmes les opulents qui font les lois – Fake News ?
    Puis Robert O Paxton « La France de Vichy » page 319 (Ed Points): « Vichy à attiré l’élite professionnelle, ses échecs sont dans une certaine mesure l’échec de cette élite » – Fake News ?
    De nos jours, Juan Branco indique (Rep 46 de la vidéo ci dessous)  » Ils ne sont pas corrompus, ils sont la corruption…..c’est eux qui font la loi » – Fake News ?
    En 2016, Transparency classe la France en 23ième position des pays les plus corrompus entre l’Estonie et le Chili, loin derrière l’Allemagne et l’Angleterre sont à la dixième place – Fake News ?
    Ci dessous  » L’illusion de la démocratie en France par Juan Branco » – Fake News ?
    https://www.youtube.com/watch?v=yEtmZKE5jhw

  2. A l’échelle planétaire, les réseaux encadrent désormais si bien nos activités que nous le réalisons seulement de manière fortuite, souvent grâce au courage de lanceurs d’alerte !
    Dans notre pays, censé incarner les droits de l’homme, nous sommes formatés par des innovations qui prévalent désormais aux Etats Unis et en Chine, figures de proue dans une mise en place au service des intérêts spécifiques de leurs gouvernances respectives & celles des pays satellites.
    Devons nous en être étonnés ? La plupart des gens possèdent un portable, une carte bancaire, le paiement sans contact, un GPS, une adresse email etc … , moyens utilisés sans scrupules à des fins autres que nos propres intérêts, que l’individualisme ne contribue pas à garantir.
    La surveillance vidéo, les radars, les données numériques captives …, outils sans cesse perfectionnés inéluctablement l
    Par contre, les emplois, eux, récurrentes variables d’ajustement, restent l’arlésienne des programmes en prospective… Comment, dans ce cas, la consommation omniprésente pourrait
    assurer une cohérence sociale pérenne ?
    Or, la prise de conscience permet une saine réaction, de nature à limiter, s’il en est temps, des atteintes irréversibles aux droits humains fondamentaux, notre patrimoine commun.
    A défaut, le quotidien, déjà compliqué, deviendrait d’une atmosphère irrespirable …
    L’espoir nous anime encore, la volonté aussi, pour l’avenir de nos enfants.

  3. Effectivement, ça craint ! Mais le cas s’est déjà produit et concernait la censure d’une œuvre littéraire, mais cela aurait pu être le cas d’une œuvre cinématographique ou autre qui n’entre pas dans le cadre prévu par « l’algorithme ». Un engin évidemment programmé par l’être humain qui peut y introduire toutes les restrictions qu’il souhaite ou que souhaiterait un gouvernement, par exemple. Cette affaire démontre que nos libertés sont très fragiles et plus que jamais menacées à l’ère de la numérisation. C’est d’ailleurs l’objet d’une bataille menée actuellement par la presse française contre les GAFA qui s’approprient les contenus des médias sans vouloir les rémunérés. Comme ils ne veulent pas non plus s’acquitter des impôts. Beaucoup dénonçaient naguère les monopoles publics, mais les monopoles privés sont bien pires et nécessiteraient une reprise en main des États afin de les contrôler et de les taxer.

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