Pont-Scorff : aménagement de la place de la Maison des Princes, les riverains râlent et le maire répond

De mémoire de Scorvipontain (25 ans de présence dans la commune) je n’ai pas souvenance d’un projet municipal proposé par le maire, Pierrick Nevannen, qui ait déclenché l’enthousiasme général. Mais me direz-vous, à raison, il est difficile de contenter tout le monde. Certes, mais notre maire n’a pas la réputation d’un homme de dialogue. Certains, peu amènes, lui trouvent des points communs avec l’ancien président Sarkozy !  Par ailleurs, on se souvient de son limogeage pour mauvaise gestion de l’EADM (une Sem, Société d’Économie Mixte). D’où les inquiétudes et les contestations des riverains de la place de la Maison des Princes rapportées dans l’Ouest-France du 28 octobre 2019 (voir l’article ci-dessous et cliquez dessus pour l’agrandir).

Le maire a répondu à ses détracteurs dans l’Ouest-France du 30 octobre 2019. Une coquille s’est glissée (malicieusement ?) dans l’article ci-dessous. Vous la trouverez aisément.

La polémique tombe mal pour l’édile à quelques mois des municipales alors que la rumeur le donne déjà partant pour un nouveau mandat. En cas d’échec, il pourra se consoler en regardant, nostalgique, la nouvelle grande place qui aura couronné son dévouement à la commune après cinq mandats.

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4 commentaires

  1. Cette période de fêtes de fin d’année est l’occasion de comparer notre belle commune à ses voisines, par exemple en matière de décorations, éclairages, guirlandes, etc. Si les autres sont pimpantes et brillent de milles lumières, à Pont-Scorff, c’est le trou noir. Il est vrai qu’avec l’enveloppe « kolossale » attribuée à la rénovation de la place de la Mairie et au site de la Montagne, il ne doit guère rester grand chose pour le reste. Et l’on sait not’maire très soucieux de nos deniers ! Un copain un rien impertinent et insolent tente une autre explication : c’est parce que nous avons une « lumière » à la maison des princes, sinon un phare qu’il n’est point besoin d’illuminer davantage … Chacun appréciera ou pas. En attendant, Bonnes Fêtes de fin d’année quand même, dans l’obscurité.

  2. Il est rare que dans une commune que l’ensemble du conseil municipal soit d’accord avec les décisions prises. L’opposition est là pour le rappeler. Ce matin j’ai trouvé dans ma boites aux lettres, un chiffon de papier de couleur bleu signé par : » les scorvipontains qui ne veulent pas se faire plumer ». Quand on remet un chiffon de papier à l’ensemble des citoyens de la commune, il est normal de le signer, ce que les auteurs n’ont pas osé, disons n’ont pas eu le courage de le faire. La lâche-attitude est devenue vraiment courante dans notre société. Je reconnais à chacun le droit d’écrire ce qu’il pense et d’avoir des idées contraires à ce que peut décider un conseil municipal ou tout autre organisme, à une seule condition qu’il signe de son nom, c’est cela être un citoyen responsable. Mon propos n’est pas de défendre une personne ou un groupe de personnes, mais simplement de pouvoir trouver en face de moi des citoyens qui assument leurs idées, ce qui, aujourd’hui, n’est pas le cas.

  3. Ainsi l’échec de la réhabilitation du centre bourg n’aura pas servi de leçon, pourtant il y a de la grandeur à tenir compte de ses erreurs. Ce centre bourg fut modifié sans études (impact, enquête publique à ne pas confondre avec réunion d’information, urbanisme, sécurité routière, analyse de l’état sonore avant travaux, commerciale, financière, etc. – si elles existent merci de les diffuser). Résultats, certaines surfaces habitables n’ont jamais trouvé leurs occupants, les commerces sont partis même les banques, le tout glisse progressivement vers une friche urbaine qu’il faudra entretenir, pire les vieux réseaux enterrés furent ignorés comme l’extension du réseau de gaz mais l’argent, environ 2 millions, est lui bien dépensé..Une personne s’est levée devant tant de gabegie et a porté l’affaire devant l’arbitrage du T.A. de Rennes (5ième chambre) jugement en date du 21/10/2016 condamnant la commune sur la seule émergence des pics de bruits de +7 à 12 dB dans les basses fréquences malgré la réduction de vitesse de 50 à 30 Km/h (soit dix fois le niveau de bruits au passage des véhicules sur la zone pavée – adieu le sommeil) ce qui présentent le caractère d’un dommage anormal et spécial*. La commune n’a pas fait appel et il semble, à confirmer, que c’est l’assurance qui a payé une misère. En outre, la volumineuse et coûteuse expertise judiciaire en date du 19/04/2013 disponible en lecture à la mairie, indique – Page 17/106 « …en ce sens (absence d’études), la commune de Pont-Scorff a failli à son devoir de Maître d’Ouvrage », hélas cette étude ne traite pas de la notion clé de l’accroissement du niveau de bruit avant et après travaux dans le cas de la modification d’une infrastructure routière, disons que le radar a été sympa. Pour mémoire, quelque 6000 véhicules se croisent journellement sur ces pavés dont environ 10 % de trafic industriel en pleine zone classée ZPPAUP depuis 97…alors, cette petite citée de caractère elle supprime les voitures ou elle supprime les pavés ?
    Si je devais voter dans cette commune je choisirais une autre personne pour deux raisons, Montesquieu donne la première « La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent » et Montesquieu donne la seconde « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser »….Bonne élection…

    * Hélas, ce sera la même chose sur la place, pensée pour les riverains des zones pavées en particulier les personnes âgées ou à mobilité restreinte.

  4. Effectivement, difficile de dire qu’il y a une grande contestation parmi la population, comme il n’y a pas eu, non plus, une grande consultation, ni concertation. Ce n’est pas le genre de la « maison des princes » d’une façon générale, où vous êtes plutôt mal reçu s’il vous prend de contester les décisions du maire, où même s’il vous prend l’idée saugrenue de solliciter des aménagements concernant la sécurité des déplacements, par exemple. Certains qui s’y sont aventurés se sont vus répondre : « si vous n’êtes pas content, allez habiter ailleurs ». Quant à ceux qui auraient pris la peine d’écrire au maire afin de lui exprimer leur mécontentement ou leurs revendications, la seule réponse est un silence méprisant, que l’on n’oubliera évidemment pas à l’occasion des prochaines échéances. Puisque môssieur le locataire de la maison des princes n’ose pas sortir de « son château » pour venir vérifier le bien-fondé des demandes formulées par ses administrés, il ne sera pas non plus très bien venu de venir solliciter bientôt leur suffrage. Et pourtant, comme son patron, Macron, il aurait été bien inspiré d’entendre les récriminations exprimées par beaucoup de Gilets Jaunes, ainsi que par beaucoup de citoyens, lors du « Grand débat » du printemps dernier, concernant la déconnexion des élus et le besoin d’une démocratie plus participative. Manifestement, môssieur le maire n’a pas écouté et encore moins entendu. Au sujet de son projet de réaménagement de la place de la mairie (nous sommes en République, que diable !), il serait intéressant de savoir combien de Scorvipontains ont été « consultés » ou se sont exprimés. Le problème, surtout, est que la municipalité n’a pas consulté la population sur la priorité des équipements dont ils souhaiteraient la réalisation : restaurant scolaire, salle omnisports, sécurité des déplacements, voie verte, etc. A Pont-Scorff, le môssieur le maire est très conservateur et décide de tout, pour tous. Amen ! Eh bien, espérons que les prochaines élections municipales voient l’émergence de liste(s) à vocation plus démocratique dans leur fonctionnement. Après 30 ans de « nevannisme », les scorvipontains ont besoin de changer d’ère et de maire.

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