Pont-Scorff : Municipales 2020 coup d’envoi

Le quotidien Ouest-France du 28 novembre 2019 vient de donner le coup d’envoi médiatique des municipales 2020 à Pont-Scorff en consacrant un imposant article sur le maire sortant (voir plus bas).

Plutôt accommodant cet article signé Loïc Tissot. La carrière municipale de M. Pierrick Névannen y est fidèlement retracée, ponctuée par les faits marquants de ses précédents mandats. Sont mentionnées aussi les opérations en cours sur la commune ainsi que les projets dans les tuyaux. On ne voit donc pas, à la lumière de tous ces actions positives, pourquoi le maire sortant, sauf bien sûr pépin de santé dont personne n’est à l’abri, ne se représenterait pas. D’autant qu’il est encore jeune malgré ses 30 ans… de Premier magistrat de la ville mais loin de l’âge canonique de son homologue Marseillais, Jean-Paul Gaudin (80 ans).

Quitter définitivement un bureau où l’on a passé une grande partie de sa vie ne doit pas être une décision facile à prendre surtout si l’on n’est pas obligé. Pas plus aisée que de désigner un successeur parmi ses équipiers qui ne manquent pas de talent… et peut-être d’ambition.

Le suspense reste donc entier comme le souligne le journaliste, et le restera encore quelques semaines, l’ intérêt de M. Névannen n’étant pas de s’exposer trop tôt. Autre question, M. Marcel Dronval annoncé comme opposant déclaré par le journal, sera-t-il le seul à affronter le maire sortant (ou un de ses adjoints) ? Peut-être un troisième prétendant comme en 2014 ? Encore un peu de patience chers amis et nous serons fixés.

L’article de l’Ouest-France est disponible ICI.

Pour information, la commune n’aurait pas encore atteint les 4.000 d’habitants (voir la courbe INSEE ci-dessous). Cliquez sur la courbe pour l’agrandir.

Photo : la mairie convoitée – Carte postale offerte par un ancien scorvipontain que je salue au passage.

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6 commentaires

  1. Cette belle demeure du 16ième siècle fut construite par la puissante famille des Rohan-Guémené pour marquer sa puissance et administrer ses biens. Après la révolution elle fut utilisée, j’imagine, pour loger des familles modestes un peu comme nos HLM, également un bar-tabac (il y aurait eu jusqu’à 27 bistrots dans le bourg). Ma généalogie indique qu’en 1794 mes Aïeux y habitaient, les Ravalec, Jambète.. ensuite ils émigrèrent au 15 rue de l’église avant de construire une maison en 1909. Ma Grand-Mère Julia (DCD en 75) me disait qu’elle jouait dans cette vielle demeure et m’indiquait souvent la présence d’une fontaine dans les caves ainsi qu’un souterrain (comblé) reliant ce lieu au château du Leslé, existe-il des traces. Dans les années 50/60 l’accueil de la mairie se faisait par la porte centrale, un long bureau courait le long du pignon où se tenaient les secrétaires. Cette pièce m’impressionnait de part son volume, sa hauteur de plafond, des bûches brûlaient dans une grande cheminée, bref elle puait l’histoire parfois tragique de ce lieu. La porte d’accès actuelle s’ouvrait sur une salle parfois utilisée pour des repas de Corpo. où j’accompagnais ma Grand-Mère qui chantait de sa belle voix « Le temps des cerises » c’est bien plus tard que je compris le sens de cette chanson si chère à Louise Michel « Quand nous chanterons le temps des cerises – Et gai rossignol et merle moqueur…  » qui rappelle tout le drame de cette époque à la recherche de l’éternel équilibre entre Possédants et Possédés.

    Si l’extérieur du bâtiment fut convenablement restauré l’intérieur est une catastrophe, ce lieu aurait du rester dans son jus pour la mémoire de cette commune et de ce lieu, cette faute culturelle est la conséquence, il me semble, d’une approche solitaire de l’exercice du pouvoir, désormais il faut aller vers le RIC* voire une proportion de citoyens tirés au sort dans l’ensemble des collèges représentatifs. Si je salue le déplacement de l’hôtel du Scorff et l’ouverture de l’atelier d’Estienne ou j’allais jouer en tant que gamin, je reste très critique de cette débauche de pavés et surtout, surtout de l’absence d’étude globale d’urbanisme en support de la nécessaire rénovation de ce bourg enfin il devient urgent de réfléchir à l’après pétrole  » bon marché  » – Bonne élection..

    * Référendum d’Initiative Citoyenne.

    http://www.infobretagne.com/pont-scorff.htm

  2. Après 30 ans de services que chacun estimera ou pas, il serait temps de laisser la place, pour ne pas dire le « trône de la maison des princes » à un candidat plus jeune, si possible. Personne n’est indispensable et un renouvellement serait fortement souhaitable. En effet, après 30 années d’un labeur certainement difficile par moment, notamment du fait du méchant tempérament du « premier magistrat » lui-même, que l’on ne peut pas vraiment qualifier de diplomatique, ni porté sur la démocratie participative, le temps est venu de passer la main. Après une si longue période aux « affaires », on ne peut plus être aussi dynamique, ni inspiré, encore moins engagé. Le temps a fait son œuvre et la sclérose menace inévitablement, l’attention et l’audition qui n’ont jamais été bonnes ne risquent plus de s’améliorer. Le fonctionnement de la municipalité, avec les petites combines entre amis, les petits ou grands services rendus qui créent progressivement une atmosphère malsaine entre les courtisans et les exclus s’est beaucoup altéré. La solution est donc le renouvellement, l’assainissement par une nouvelle équipe POUR PONT-SCORFF !

  3. A propos de ce billet, mon Webmaster me signale que le Télégramme, qui a annoncé il y a 3 semaines la candidature officielle de M. Dronval, s’étonne que j’attribue à l’Ouest-France la primeur du démarrage de la campagne des municipales 2020. Ne lisant pas le Télégramme, ce qui est un tort je l’admets, j’ignorais la nouvelle. Je rends donc à César… et présente mes excuses au correspondant local du Télégramme ainsi qu’à mes lecteurs.

    1. Exact. Il y en avait 4 au départ. Mais 3 au second tour ce qui a profité au maire sortant.
      Cordialement, Jean.

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