Covid-19 : les langues commencent à se délier !

La guéguerre entre les médecins, dont les avis divergent fréquemment aussi bien dans le diagnostic que sur la réelle efficacité des médicaments, se poursuit. Elle risque même de s’exacerber lorsque l’on aura le recul suffisant pour établir le vrai bilan de la vaccination mondiale anti Covid. Souvenons-nous que le vaccin à ARNm fabriqué par les 5 principaux laboratoires qui se disputaient en 2020 le nouveau marché lucratif (Pfizer, Moderna et Johnson&Johnson, Astrazeneca, Jansen) a été généralisé sans qu’il ait subi tous les contrôles (le niveau 3 en particulier) que la prudence exige en matière de santé publique (1).

Tout le monde se souvient également de la polémique soulevée par le professeur microbiologiste Didier Raoult de L’IHU de Marseille qui assurait l’efficacité de la Chloroquine en traitement préventif contre le Covid. Cette affirmation n’était pas du goût des médecins prescripteurs de vaccins, dont les conflits d’intérêts éventuels, cela dit en passant, n’étaient jamais évoqués lors de leur prestations télé ou radios.

Pour illustrer mon propos voici deux points de vue étonnamment divergents et surprenants sur la Chloroquine (2) qui a défrayé la chronique jusqu’à ce qu’elle soit interdite en France. Le premier est celui du chef de pharmacologie de Bordeaux, le Professeur Mathieu Molimard, qui s’exprimait le 5 janvier 2024 sur RMC (à partir d’une étude ancienne d’ailleurs). Le second est celui du plus célèbre des urgentistes, Patrick Pelloux, Président des médecins urgentistes de France, et invité de France 2 à une date non précisée sur la vidéo témoin.

Voici le début de l’interview du pharmacologue (la totalité de son propos figure en bas du billet) :

 

Et voici la version du docteur Pelloux :

Remarque : à défaut de la version vidéo qui peut disparaître, la version audio se trouve en bas du billet (3).

Je devine votre perplexité. Qui dit vrai à propos de l’efficacité de hydroxychloroquine ? La balance semble pencher du côté de l’urgentiste qui passe aux aveux en évoquant ouvertement la généralisation de son usage par ses collègues médecins pendant la pandémie. Ces derniers, fortement exposés, ont convenu qu’il fallait se protéger contre le Covid-19. A défaut de disposer de produits adaptés sur le marché, la chloroquine vantée par Didier Raoult, constituait une solution par défaut et qui apparemment a prouvé son efficacité.

Les chiffres inquiétants du pharmacologue, spécialiste des effets secondaires, ne constituent pas une preuve de l’effet toxique de la chloroquine abondamment utilisée jusque là pour d’autres affections. Rien ne dit que les patients décédés dans les hôpitaux l’aient été du fait de la Chloroquine. Je le trouve personnellement prétentieux quand on sait que les effets indésirables, voire nocifs sur certaines personnes, des vaccins n’ont jamais été mis clairement en évidence. Par ailleurs admettre l’innocuité d’un vaccin alors qu’il n’a pas subit toutes les étapes réglementaires pour son AMM (autorisation de mise sur le marché) me surprend de la part d’un pharmacologue appelé justement à plus de rigueur dans ses contrôles.

Pour ma part, j’ai observé qu’à chaque fois qu’un vaccin était mis en cause on cherchait et on trouvait un prétexte qui dédouanait ledit vaccin. La cause reconnue étant généralement une pathologie cachée et donc coupable idéale. Quant à fournir la preuve de la toxicité d’un vaccin ou d’un médicament devant un juge même avec l’appui d’experts et d’avocats expérimentés, c’est une autre paire de manches.

Ci-après la totalité de l’interview du Professeur MOLIMARD (qui s’était déjà exprimé la veille sur le même sujet à France Info – Voir le dernier paragraphe de l’article de France Info).

 

 

A l’opposé cette fois, voici les propos du docteur Colignon qui démontre que la théorie du pharmacologue repose sur du vent. Sympa ! 🙂

Pour chlore le billet je vous invite à vous reporter sur l’ancien billet dans lequel je m’interrogeais sur la quantité phénoménale d’Hydroxychloroquine achetée par la France (l’Armée plus précisément) à la Chine. On devait y croire à l’époque car une tonne avait été commandée !!??!! A moins, au contraire, que les autorités ne souhaitaient pas sa diffusion à grande échelle !!!

(1) A ce sujet je vous recommande l ‘ouvrage de la biostatisticienne Christine Cotton « Tous vacciné, Tous protégés ? » (Guy Trénadiel éditeur). Cette ancienne de Pfizer nous apprend, entre autre, que l’autorisation de mise sur le marché (AMM) d’un médicament n’est délivrée qu’à l’issue de la phase 3 qui évalue, parfois sur plusieurs années, les rapports Bénéfices/Risques du produit et ses différents effets indésirables. A défaut de ces éléments, dont on s’est dispensé dans l’urgence, il apparait difficile de tirer des conclusions sur l’innocuité desdits vaccins. Et pourtant certains (nombreux) ne s’en sont pas privés.

(2) Chloroquine : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2627525-chloroquine-hydroxycholoroquine-medicament-coronavirus-france-effet-secondaire-toxicite-dosage-oms/

(3) La version audio du docteur Pelloux :

Sources : Photo billet : Le Matin (Suisse) – RMC – X – Journal des femmes – https://nouveau-monde.ca/reponse-du-dr-colignon-sur-letude-attribuant-17000-deces-a-lhydroxychloroquine/ – Christine Cotton – Éditeur Trénadiel.