Un exemple à suivre pour Pont-Scorff

La municipalité de Villeurbanne vient de prendre une initiative innovante en matière d’éclairage public : utiliser des lampadaires qui s’adaptent à la fréquentation des rues. Étonnant qu’on y ait pas pensé plus tôt ! Comment cela fonctionne-t-il ? On remplace progressivement les lampes à mercure par des lampes moins énergivores, on met en place des appareils bitension dotés d’un système de gradation qui diminue la puissance électrique la nuit et surtout, “on évite les luminaires qui éclairent bêtement le ciel ou les façades”.  Résultat : 30 % d’économie ! Évidemment l’installation de ces nouveaux lampadaires a un coût. Deux millions d’euros sont budgétisés chaque année pour cette opération. Mais au final quelle économie !

Notre petite commune au budget plus modeste, très touristique l’été, pour mettre en évidence de nuit et en toutes saisons la rue principale ainsi que son église paroissiale à adopter le mode d’éclairage dépensier décrié plus haut par nos amis villeurbannais. Le sujet fait d’ailleurs polémique dans le bourg mais ne perturbe en rien la placidité de l’équipe municipale. Les élus locaux, récemment informés de cette initiative rhodanienne par un scorvipontain « éclairé », sont désormais interpelés. A défaut de reconsidérer l’alimentation de l’ensemble des lampadaires, gageons que, soucieux de gérer aux mieux nos impôts, ils intègreront ces procédés innovants dans les budgets des prochains travaux communaux.

Ci-dessous l’article du Télégramme de Brest du 27 mars 2012 qui, en pleine période d’économie énergétique, relate cette expérience pleine d’avenir.

Le Telegramme 27.03.2012

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