Extensions agricoles et relations avec le voisinage

batiment-elevage-agricole-bois-stabulation_thumb.jpg

Photo : http://www.roine.fr/

Voici un article du quotidien Ouest France en date du 11 février 2015 qui devrait intéresser bon nombre de scorvipontains écologistes ou pas. Il traite de l’hostilité de certains riverains vis à vis des projets agricoles (extensions, méthaniseurs…). Ce document explique parfaitement à l’aide d’exemples les causes de l’incompréhension entre d’un côté les représentants du monde agricole (agriculteurs, chambre d’agriculture, syndicats agricoles) et de l’autre les habitants (riverains, écologistes). L’article contient quelques réflexions de bon sens pour améliorer les rapports entre ces deux mondes fréquemment en opposition. Seront-elles entendues ?

Au fait, on en est où avec le projet de méthaniseur à Pont-Scorff ? Voilà un exemple type du manque de transparence et de communication entre parties prenantes. Ce projet qui date déjà de quelques années et avait conduit le Collectif Citoyen Scorvipontain (CCS) à alerter la population, a été évoqué lors de la dernière campagne municipale mais vite évacué. Depuis on en entend plus parler. Le sujet est-il toujours d’actualité ? Est-il coincé dans un tiroir ou en hibernation dans l’attente de jours meilleurs ? Si vous avez des informations elles seront les bienvenues sur ce blog.

 

image_pdfimage_print
N'hésitez pas à partager cet article

  1. L’agriculture se décline en plusieurs strates de diverses importances, il y a les artisans, les PME et l’agro-industrie du CAC 40, seuls ces derniers posent de grosses questions. D’ici quelques années, suivant le modèle de l’élimination des vieilles coques (océanisation interdite à seule fin d’élimination d’un déchet), je pense qu’il sera interdit de répandre sur la terre les sous produits de l’agriculture à seule fin de les éliminer. La signature par nos élus comme texte fédérateur européen que « le commerce doit être libre et non faussé » est une autre problématique. Où sont les limites lorsque le coût des produits agricoles est fixé à Chicago avec au passage une bonne pincée de spéculation. Quelle est le prix de la disparition des abeilles et autres insectes pollinisateurs. Déjà, nous constatons tous, en l’espace d’une seule génération, la pression qui s’exerce sur l’eau et les conséquences mortifères liées à l’utilisation massive des antibiotiques. Un autre point concerne l’étude des projets souvent, mal ficelés, mal étudiés qui se réalisent sous la pression des lobbies ne recherchant que l’intérêt immédiat ; dans la réalité, il faut passer plus de temps à étudier les effets « pervers » des projets que de s’attacher aux seuls objectifs affichés, c’est le rôle des ingénieurs et des cabinets d’études. Le centre bourg est un exemple d’échec, le dessin est joli mais les nuisances sonores rendent cette infrastructure invivable – effet pervers par défaut d’études… En ce sens, la Ministre de l’environnement plaidait pour une meilleure évaluation des projets lors de sa visite au Mont-St Michel.

  2. L’agriculture se décline en plusieurs strates de diverses importances, il y a les artisans, les PME et l’agro-industrie du CAC 40, seuls ces derniers posent de grosses questions. D’ici quelques années, suivant le modèle de l’élimination des vieilles coques (océanisation interdite à seule fin d’élimination d’un déchet), je pense qu’il sera interdit de répandre sur la terre les sous produits de l’agriculture à seule fin de les éliminer. La signature par nos élus comme texte fédérateur européen que « le commerce doit être libre et non faussé » est une autre problématique. Où sont les limites lorsque le coût des produits agricoles est fixé à Chicago avec au passage une bonne pincée de spéculation. Quelle est le prix de la disparition des abeilles et autres insectes pollinisateurs. Déjà, nous constatons tous, en l’espace d’une seule génération, la pression qui s’exerce sur l’eau et les conséquences mortifères liées à l’utilisation massive des antibiotiques. Un autre point concerne l’étude des projets souvent, mal ficelés, mal étudiés qui se réalisent sous la pression des lobbies ne recherchant que l’intérêt immédiat ; dans la réalité, il faut passer plus de temps à étudier les effets « pervers » des projets que de s’attacher aux seuls objectifs affichés, c’est le rôle des ingénieurs et des cabinets d’études. Le centre bourg est un exemple d’échec, le dessin est joli mais les nuisances sonores rendent cette infrastructure invivable – effet pervers par défaut d’études… En ce sens, la Ministre de l’environnement plaidait pour une meilleure évaluation des projets lors de sa visite au Mont-St Michel.

  3. Bonjour,
    Le maire à clairement exprimé son intention de poursuivre dans le domaine du métaniseur lors des élections municipales. Il a été réélu. Je connais bien cet espace puant par les temps froid d moment à 1 km à la ronde et par la ronde infernal des camions qui empruntent à grande vitesse le centre bourg, alors qu’il pourraient contourner l’agglomération en rejoingnant la 4 voies par la Madeleine en Guidel. Concernant l’extension de la ferme familiale du frère du Maire, je ne connais pas d’opposition à ce projet sur le territoire, seul un élu local de l’ex liste « Pont Scorff un Nouvel art de Vivre » s’étant exprimé contre ce projet lors du conseil et dans le cadre de l’enquête publique.
    S’il y a véritablement un problème entre riverains et exploitants à Pont-Scorff, il est dans le silence des citoyens qui semble s’être résignés depuis longtemps à accepter les choix d’un homme, du Maire du village.
    Un autre exemple dénoncé lors de la campagne: la maison médicale e lieue et place du Crédit agricole et qui ne fait réagir personne: le projet initial dénoncé par l’une des listes d’opposition est abandonné par le Maire !!… pour les raisons dénoncées par cette même liste lors des élections (Rappellez vous:c’était quand il y avait une opposition réelle) . Puis le Maire reprend à son compte le projet. Les élus valident en conseil… Et finalement, il reconnait qu’il manque de compétences pour assurer ce projet et demande le soutien d’une société privé départementale dont la ville va acquérir des actions au conseil suivant. Mais quelle incompétence.
    Aucune méthode…et croyez moi , cela n’est pas fini: la nature des sols à cet endroit et la déclivité du terrain, le désamiantage nécessaire…etc… il n’y a pas de surprise pour qui sait déjà que cela va coûter très cher aux contribuables à cet endroit, alors que la proximité de l’EHPAD, de la pharmacie, de la zone de Kerjean aujourd’hui incontournable reste LA SOLUTION pour une maison médicale.
    Allez, pour conclure, une petite blagounette: qu’elle différence y a-t-il entre Dieu et Monsieur NEVANNEN maire?
    Dieu a l’humilité de ne pas se prendre pour Pierrick NEVANNEN .
    Cela vaut tous les messages de voeux de la commune qui font honte aux Scorvipontains que je suis, et qui font de notre Maire un « Charlot » bien plus qu’un « Charlie ».

  4. Bonjour,
    Le maire à clairement exprimé son intention de poursuivre dans le domaine du métaniseur lors des élections municipales. Il a été réélu. Je connais bien cet espace puant par les temps froid d moment à 1 km à la ronde et par la ronde infernal des camions qui empruntent à grande vitesse le centre bourg, alors qu’il pourraient contourner l’agglomération en rejoingnant la 4 voies par la Madeleine en Guidel. Concernant l’extension de la ferme familiale du frère du Maire, je ne connais pas d’opposition à ce projet sur le territoire, seul un élu local de l’ex liste « Pont Scorff un Nouvel art de Vivre » s’étant exprimé contre ce projet lors du conseil et dans le cadre de l’enquête publique.
    S’il y a véritablement un problème entre riverains et exploitants à Pont-Scorff, il est dans le silence des citoyens qui semble s’être résignés depuis longtemps à accepter les choix d’un homme, du Maire du village.
    Un autre exemple dénoncé lors de la campagne: la maison médicale e lieue et place du Crédit agricole et qui ne fait réagir personne: le projet initial dénoncé par l’une des listes d’opposition est abandonné par le Maire !!… pour les raisons dénoncées par cette même liste lors des élections (Rappellez vous:c’était quand il y avait une opposition réelle) . Puis le Maire reprend à son compte le projet. Les élus valident en conseil… Et finalement, il reconnait qu’il manque de compétences pour assurer ce projet et demande le soutien d’une société privé départementale dont la ville va acquérir des actions au conseil suivant. Mais quelle incompétence.
    Aucune méthode…et croyez moi , cela n’est pas fini: la nature des sols à cet endroit et la déclivité du terrain, le désamiantage nécessaire…etc… il n’y a pas de surprise pour qui sait déjà que cela va coûter très cher aux contribuables à cet endroit, alors que la proximité de l’EHPAD, de la pharmacie, de la zone de Kerjean aujourd’hui incontournable reste LA SOLUTION pour une maison médicale.
    Allez, pour conclure, une petite blagounette: qu’elle différence y a-t-il entre Dieu et Monsieur NEVANNEN maire?
    Dieu a l’humilité de ne pas se prendre pour Pierrick NEVANNEN .
    Cela vaut tous les messages de voeux de la commune qui font honte aux Scorvipontains que je suis, et qui font de notre Maire un « Charlot » bien plus qu’un « Charlie ».