On peut s’attaquer aux parasites de façon écologique

  

Photos : http://www.oiseaux-nature.com/  et oiseau-mesange.f

Comme beaucoup de compatriotes, je ne suis pas totalement convaincu par le “bio” bien qu’il s’agisse actuellement de la seule réponse (certains disent à tort alternative) au “tout intensif” proposé aux agriculteurs par les lobbies de l’agroalimentaire et de la chimie. La proximité des champs OGM et bio fait que les risques de contamination des cultures bio par le vent et les insectes sont réels même si l’agriculteur bio a pris le maximum de précautions pour que ses cultures soient préservées (sols et traitements sans produits chimiques, protections et engrais naturels etc.). Néanmoins, j’accorde crédit à ces éleveurs et cultivateurs qui font le maximum pour défendre un idéal que je partage. La santé n’a pas de prix.

Pour mettre en lumière leur travail, je vous propose un article récent du quotidien Ouest France qui montre qu’il n’est pas toujours nécessaire de faire appel à la chimie pour protéger ses cultures. Cet article relate le travail de deux agriculteurs qui font appel aux mésanges (à têtes bleues et charbonnières) pour se débarrasser des parasites des pommiers qu’ils cultivent pour la production de cidre bio. Cet exemple n’est pas unique. En observant la nature, l’homme s’est aperçu que de nombreux animaux, notamment des insectes grâce à leur caractéristiques biologiques pouvaient le seconder efficacement et lui rendre ainsi de grands services.

C’est le cas des fourmis qui protègent les mandariniers, les coccinelles qui neutralisent les pucerons, le scarabée qui s’attaquent aux limaces. Dans la région brestoises, 150 maraîchers qui ravitaillent le groupement Savéol se servent de bourdons pollinisateurs et d’autres insectes pour limiter l’utilisation de produits phytosanitaires. Toutes ces initiatives montrent que le lien avec la nature n’est pas définitivement coupé et c’est très rassurant. Reste l’inquiétant problème de la disparition progressive des abeilles qui bizarrement se portent mieux à Paris, sur les toits, qu’en province dans les champs ! (France 2 a consacré il y quelque temps un reportage sur cette curiosité).

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