La vérité se cache derrière les non-dits

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Photo : http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201008/13/01-4306329-600-millions-pour-resserrer-la-frontiere-etats-unis-mexique.php

Mon propos n’est pas de défendre le personnage atypique et inquiétant qu’est Donald Trump mais d’apporter quelques précisions utiles quant à son projet, tant décrié, de muraille entre les USA et le Mexique. A entendre les journalistes il serait le principal coupable de cette aberrante entreprise.

Pourtant l’idée n’est pas de lui. Il est simplement dans la continuité de ses prédécesseurs, ce que les journalistes “oublient” de préciser. Explication : cette barrière qui se veut infranchissable, résulte d’un accord entre les deux pays afin d’une part de juguler l’émigration clandestine qui prive le Mexique de ses forces vives et, d’autre part, pour mettre un frein à l’activité des narcotrafiquants.

La mise en chantier de  ce mur remonte à 1994 sous l’ère Bill Clinton. L’édifice à l’époque devait avoir trois mètres de haut et présenter des miradors à intervalles réguliers.

Une loi (Secure Fence Act), approuvée par 68 % des américains, a été votée par 80 sénateurs sur 100 en 2006 pour renforcer le mur. Parmi les votants favorables un certain Barak Obama sénateur de l’Illinois.

On pourrait appliquer à certains journalistes, trop pressés de traiter les nombreux sujets de l’actualité, la citation d’André Malraux :”La vérité d’un homme, c’est d’abord ce qu’il cache” en la modifiant légèrement pour dire ;”La vérité d’un journaliste, c’est d’abord ce qu’il ne nous dit pas”.

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