La fusion des régions mais la dispersion des dépenses

Manuel Valls et le président (PS) sortant de la région Languedoc-Roussillon Damien Alary

Photo : Le Figaro (voir le lien en fin de billet)

Pour donner satisfaction à un camarade dans le besoin, les socialistes sont prêts à tous les sacrifices même jusqu’à malmener l’argent public. On imagine leurs scrupules en cette période de difficultés économiques.

Le camarade en question est l’actuel Président de la région Languedoc-Roussillon, le dénommé ALARY qui, du fait de la fusion de sa région avec celle de Midi-Pyrénées, risque de se retrouver à la rue en cas de victoire des socialistes aux prochaines élections régionales. Ce sont Mesdames DELGA et PINEL qui ont été adoubées (et recasées) pour les postes respectifs de Présidente et Vice-présidente de la nouvelle région.

Le coup est dur à encaisser, alors une idée lumineuse à germé dans l’esprit du malheureux: créer un poste de Président délégué. Voilà une idée quelle est bonne comme disait Coluche, d’autant que le surcoût occasionné par ce poste passera inaperçu dans les prévisions élastiques de gain supputées par la réduction à 13 du nombre des régions, dixit André Vallini le Secrétaire d’État qui les évalue à la louche entre 10 et 12 milliards d’euros.

L’intéressé obtiendra-t-il satisfaction bien qu’aux dernières nouvelles M. Valls n’y soit pas trop enthousiaste ? Réponse à l’occasion de la session parlementaire extraordinaire qui va se dérouler courant septembre 2015.

Pour en savoir davantage sur ce tour de passe-passe resté discret voyez l’article que le Canard enchaîné du 5 août dernier lui a consacré ainsi que celui proposé par le Figaro du 6 août 2015.

 

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