Pas folle la guêpe Ségolène, mais plutôt gonflée !

On est rarement déçus par les idées et les déclarations de l’ex du Président Hollande (1). Des autoroutes gratuites les weekends à l’isolation obligatoire des façades des monuments historiques en passant par le boycott du Nutella, Ségolène Royal (N° 3 du gouvernement, quand même) est un peu le Gaston La Gaffe de l’équipe gouvernementale.

Par ses déclarations sur l’absence de liste de prisonniers politiques dans les geôles cubaines, je pensais qu’elle était dans la droite ligne du personnage ou qu’elle avait pris tout simplement un coup de chaud sur la Playa Pilar. Que nenni ! C’était une habile manœuvre politique. En sortant pareilles sornettes elle cherchait tout simplement à s’attirer les grâces des pays d’Amérique latine proches de Cuba afin d’obtenir quelques voix supplémentaires pour briguer le poste d’Administratrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNud). Futée la Ségolène hein ?

Comme l’affirme fort bien Anne Roumanoff : “On ne nous dit pas tout”. Voyez ci-dessous le petit article fort intéressant que consacre le Canard enchaîné du 7 décembre 2016 à l’escapade américaine de notre Ministre de” l’environnement de l’énergie et de la mer chargée des relations internationales sur le climat” Ouf !

 

segolene a cuba

(1) un petit florilège des bourdes de Ségolène : https://www.youtube.com/watch?v=aUGmpqHDqu0

Photo : http://lagauchematuer.fr/2016/12/05/segolene-royal-quil-ny-avait-pas-de-prisonniers-politiques-a-cuba-cette-femme-est-une-honte-pour-notre-pays/

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Un commentaire

  1. La professionnalisation de la chose politique implique des campagnes électorales permanentes mais au-delà de cette nécessité alimentaire, Castro est-il le diable ? Qu’en pense Régis Debray.

    Le monde diplomatique de nov. 2002 – page 28 nous rappelle quelques vérités politiquement incorrectes : la dictature Batista fut renversée par une guérilla soutenue par la grande majorité du peuple cubain, elle précéda Castro et sa politique de redistribution des terres. En rétorsion, les USA décidèrent dés 1959 des opérations de déstabilisation du régime avec des bombardements, des mercenaires et en point d’orgue l’échec du débarquement de « la baie des cochons », s’ensuivit un terrible embargo. Quant à la crise des missiles elle se termina en 1962 par le retrait des armes atomiques Russes et plus discrètement, des missiles atomiques Jupiter américains installés en Turquie en 1961.

    Les évènements survenus au Nicaragua, à la Grenade, au Chili avec la nationalisation des mines de cuivre et les secousses politiques de l’Argentine mériteraient aussi une analyse critique même si leurs mouvements de libération (mais contre qui ?) s’inspire du castrisme selon certains observateurs. Citons, la Colombie et ses énormes mines de charbon balayant des villages entiers pour la gloire des pratiques ultralibérales (Swissinfo.ch – du 6/12/2010 – la face cachée des mines suisses en Colombie).

    Le capitalisme sacrifie l’Homme…Le communisme sacrifie les droits de l’Homme – Fidel Castro.

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