Photo : http://www.deridet.com/Les-joies-de-la-langue-francaise_a3911.html
C’est à ces petits détails que l’on mesure le sérieux et la qualité des services de l’État. Si l’on peut admettre que l’euphorie d’un réveillon, peu ou prou bien arrosé, autorise quelques entorses à notre langue, quand on officie au niveau de la communication officielle de l’Élysée on pourrait veiller à respecter quelques principes élémentaires comme :
– Attendre la fin de son travail avant de commencer à picoler.
– Relire ses textes avant de les publier.
– Choisir des collaborateurs après s’être assuré qu’ils maîtrisent le b.a.-ba de notre langue… même avec un coup dans le nez ! (il y aurait sûrement des volontaires pour le test ).
Dans le cas présent, évoqué à la radio et par le “Canard” du 4 janvier 2017 (voir l’article ci-dessous), apparemment les collaborateurs du Président ne valent pas beaucoup mieux que leur patron qui par ailleurs, après une quinzaine années d’études, voire plus, n’est pas fichu de parler correctement l’anglais. Il est vrai, à sa décharge, qu’aucun examen professionnel pour le poste de Président de la République n’est exigé.
La maltraitance de notre langue sévit aussi en des lieux où on est surpris de la trouver. Voyez le bulletin de notes de 2013 d’un de mes petits enfants. Pour celles et ceux qui auraient quelque difficulté à lire le texte, je reproduis in extenso l’appréciation de l’instituteur : « Toujours excellent !!! Un petit bémol toutefois, ton comportement avec certains enseignants pourraient être améliorer (prise de parole, gaudriole, …) ».
Responsables avec un S, puisque nous (sous entendu eux)
Sachez le, l’académie, envoi les profs, à problème, qu’elle ne sait pas licencier (car syndiqué), dans les écoles publiques de Pont Scorff. Merci qui, merci aux braves gens des syndicats de l’éducation nationale, qui sont tous responsable.
Je plains, pardonnez moi.
Très heureux de ne plus avoir mes enfants, dans une école publique de Pont Scorff. Entre l’enseignante qui prend certain enfant pour des boucs émissaires tous les ans, la direction qui cache des faits de violences aux parents, au sein de l’école.
Ouf ! Enfin, mes enfants sont libres et bien portant ! Et les progrès se font sentir!
Je plais donc, les pauvres enfants de primaire qui ont des cours de secondaire, car l’éducation nationale, ne sait pas virer les professeurs néfastes.
Je ne suis pas un surdoué, de l’orthographe, mais il est peut-être temps pour l’éducation nationale de savoir sanctionner, les mauvais profs.