« Ils » ne sont pas là pour nous

Je viens de retrouver un billet en préparation dans l’éditeur de mon ancien blog ! Je m’apprêtais à la supprimer quand je me suis aperçu qu’il avait encore une certaine actualité qui m’autorisait à le publier.

Dans un moment de désenchantement je m’étais épanché sur la triste réalité de nos vies quotidiennes conditionnées par nos politiques dont les préoccupations premières ne sont manifestement pas l’amélioration de notre sort. Voici ce que je disais alors, et, au passage, vous pourrez observer que depuis ces premières lignes, très peu de choses ont changé… si ce n’est que le ras le bol général a fini par engendré le mouvement des Gilets jaunes et le grand débat en cours, petite lueur d’espoir dans ce tableau bien sombre.

« Engorgement des prisons, afflux migratoire imposé, surcharges des urgences, nombre insuffisant de personnels médicaux dans les EHPAD et hôpitaux, désertification des campagnes (médecins non remplacés, commerces abandonnés, suppression de lignes de trains), diminution des services publics et augmentation de leur coût, transfert de certaines compétences parisiennes aux régions sans accompagnement des crédits afférents, déremboursement progressif des frais pharmaceutiques, privatisation à outrance des services publiques (SNCF, Poste, autoroutes, électricité…), diminution des retraites, augmentation des taxes, dilapidation du patrimoine au profit de grandes fortunes étrangères, réorganisation arbitraire des régions, annulation du NON à l’Europe lors du référendum de 2005, augmentation des frais bancaires, réductions des intérêts de placement, fermetures ou délocalisation d’usines… et j’en oublie certainement ».

Triste constat qui nous conduit à douter de la sincérité, de l’intelligence et de la représentativité de nos gouvernants. Soyez rassuré(e), il n’y aurait selon les statistiques que 2 % de psychopathes parmi ces gens (si vous en voyez un… ). Étant donc apparemment sains d’esprit, il faut chercher ailleurs la propension qu’ils manifestent à nous compliquer la vie (pour rester poli). Inutile de fouiller bien loin, c’est une obsession qui les anime et constitue pour eux une nécessité absolue à l’origine de tous nos maux : l’application d’une sacro-sainte règle proclamée dite des 3% du PIB laquelle interdirait que le déficit national, devenu entre temps européen, ne dépasse pas ce chiffre.

Il peut se produire une catastrophe, un changement de régime, des émeutes, une guerre ou que sais-je encore, cette règle au fil du temps est devenue une loi qu’ils ne peuvent transgresser. Mais me direz-vous, mesurent-ils la portée de leurs actes ? Bien évidemment, ils sont constamment sur le fil du rasoir à s’interroger sur les limites à ne pas dépasser pour qu’on ne descende pas dans la rue. Ça ne vous rappelle rien ? Mais si, vous savez la fable de la grenouille dans le bocal (1) qu’on ébouillante à petites doses. On lui chauffe son bocal progressivement et elle trouve cela plutôt agréable jusqu’à ce que ça devienne insupportable. Si on lui avait versé d’un coup cette eau chaude elle aurait immédiatement sauté du bocal. Eh bien pour nous c’est exactement la même chose. Auriez-vous accepté d’une traite toutes les mesures anti sociétales énumérées plus haut ?

Mais une règle, me direz-vous, peut être modifiée. Bien sûr, quand c’est vous qui la fixez. Malheureusement celle-ci vient de plus haut. De l’Europe (qui n’est qu’un relai) des lobbys et des banques, mais surtout des grands administrateurs du nouvel ordre mondial (NOM) qui agissent dans l’ombre en toute impunité et auxquels il est fortement déconseillé de s’opposer (pensez aux malheurs de la Grèce). Nos gouvernants ne sont donc que des exécutants soumis au bon vouloir de quelques décideurs fortunés sans scrupules parmi lesquels le pourcentage de sociopathes doit être à coup sûr plus élevé que celui communément admis (2).

Ne soyez donc plus surpris par les décisions absurdes et contraires à nos intérêts de nos politiciens. Elles ne sont pas le fruit de cerveaux malades mais la résultante d’une politique réfléchie de déstabilisation au service d’une poignée d’individus sans foi ni loi excepté celle qui nourrit leurs intérêts et leurs ambitions. Il ne vous reste plus qu’à subir ou… agir, ce que font nos Gilets jaunes avec l’appui de 70% de nos compatriotes.

(1) https://jean-de-pont-scorff.fr/wp-content/uploads/2019/02/Comment_cuire_la_Grenouille.pps

(2) Souvenez-vous des propos du sieur Nicholas Butler, un représentant de l’intelligentsia mondialiste, qui affirmait en substance qu’il y avait 3 catégories de gens ; ceux qui font se produire les évènements, ceux qui veillent à leur exécution et ceux qui ne savent jamais ce qui s’est réellement produit.

Photo : https://duckduckgo.com/?q=la+grenouille+et+l’eau+chaude+dans+le+bocal&t=ffab&atb=v154-7&iar=images&iax=images&ia=images&iai=http%3A%2F%2Fmaviemonargent.info%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F10%2Fgrenouille-eau-chaude

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Un commentaire

  1. L’espoir fait vivre depuis toujours si la volonté de mobiliser nos énergies y contribue.
    L’arc en ciel survient après les tempêtes, la convalescence apaise la souffrance de la maladie,
    la bonne humeur nous aide au quotidien, parmi nos proches et nos « semblables », inconnus
    mais partageant parfois les mêmes difficultés, ce que nous ignorons trop souvent tant nous
    restons dans un « chacun pour soi » frileux & régressif… Vivre et rester en vie est un privilège
    à bonifier dans l’action : sur la base de la lucidité des constats amers d’esprits éclairés, osons
    nous montrer créatifs sur des solutions alternatives à partager. Je pense que chacun de nous
    ne développe qu’une partie de tout son potentiel. Qu’avons- nous à perdre d’essayer ?

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