Géo-ingénierie

Le saviez-vous ? Derrière ce mot savant, peu usité dans les médias, se cachent des projets et des réalisations machiavéliques et occultes. Vous avez dit occultes ? Absolument, et une courte définition permettra de vous convaincre. Voici ce qu’en dit Wikipédia : « La géo-ingénierie est l’ensemble des techniques qui visent à manipuler et modifier le climat et l’environnement de la Terre en première intention et à grande échelle ».

Bigre ! Apparemment il y a des gens qui travailleraient sur le sujet et qui auraient l’intention de chambouler le climat mais pas uniquement au-dessus de leur jardin. Quelle idée ! L’humanité jusqu’à ces derniers temps s’accommodait pourtant fort bien des caprices du climat et de la Terre même si l’on déplorait régulièrement des catastrophes dites naturelles. Exit les incantations des sorciers Indiens qui psalmodiaient des formules magiques pour faire venir la pluie. Ce sera dorénavant l’homme qui fera la pluie et le beau temps.

L’idée mijotait depuis une quarantaine d’années dans les cerveaux de quelques savants démoniaques et a déjà donné des résultats « encourageants ». Peu de gens le savent, bien qu’ils soient concernés au premier chef. Il faut préciser, à leur décharge, que le maximum est fait pour les maintenir dans l’ignorance.

J’ai évoqué, dans un autre contexte et dans un autre billet, que la possibilité d’intervenir sur le climat était une réalité de par simplement l’existence d’une convention internationale signée en 1976 qui interdit toujours l’utilisation « des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins« . Difficile et absurde d’interdire quelque chose qui n’existe pas, n’est-ce pas ? La manipulation du climat n’est donc pas un mythe comme vous allez le constater dans les exemples ci-dessous, pas plus d’ailleurs qu’une fausse nouvelle à classer rapidement dans les théories du complot comme le font certains.

Plusieurs sites se sont courageusement emparés du sujet. Pour ne pas alourdir le commentaire, j’en donne une courte liste en fin de billet ainsi que quelques références de livres qui traitent du sujet. (1)

Plus récemment la revue bimestrielle NEXUS de septembre/octobre 2018 a consacré un article sur le sujet, intitulé : « Le contrôle du climat, inéluctable ? Une arme de domination massive !« . Dans cet article les journalistes indiquaient qu’un colloque très discret organisé par le CNRS avait eu lieu à l’université de droit de Rennes les 11 et 12 octobre 2018. Les enjeux : la modification volontaire du climat et de l’environnement au regard du droit international. Ce colloque était intitulé très sérieusement : « Tempête sur la planète. Penser le droit et les politiques de l’ingénierie climatique et environnementale à l’heure de l’anthropocène« . Tout un programme… anxieux s’abstenir.

Mais me direz-vous, quel(s) intérêt(s) il y a-t-il à interagir ainsi sur le climat ? Au risque de vous surprendre les raisons ne manquent pas. La première, celle qui justifie officiellement le recours à de telles actions et qui risque de mettre en péril le traité international évoqué plus haut, est la théorie du réchauffement climatique. Pour faire baisser la température de la Terre qui croît dangereusement, on a enfin la solution; répandons des produits chimiques dans la haute atmosphère (ionosphère, stratosphère) et dans les océans. « On a fait des tests à petite échelle, et les résultats sont probants, on peut y aller !« . Les autres raisons sont du domaine de l’occulte et n’intéressent pas les gens qui risquent de s’affoler; la preuve, les journalistes de Nexus furent sommés d’effacer les enregistrements de leur dictaphone sous peine d’éviction. En voici 2, intéressantes et peu recommandables basées sur 2 situations fictives : je suis le plus gros fournisseur de céréales de la planète et pour garder le monopole des prix élevés je provoque pluies et/ou sécheresse chez la concurrence. Pratique non ? Autre cas de figure; imaginez un pays mécontent du comportement d’un allié qui ne se plie pas à ses exigences. Rien de tel qu’une succession de tempêtes pour lui faire entendre raison. Pour l’anecdote c’est ce genre d’intimidation qui aurait poussé Lionel Jospin à revenir en 2000, après donc les 2 tempêtes catastrophiques de décembre 1999, sur ses positions concernant notamment les OGM et l’AMI.

Inutile, je pense, d’aller plus loin dans la démonstration, vous devinez maintenant toute la dangerosité de telles manipulations. On en est là aujourd’hui, des savants fous vont pouvoir bientôt jouer les apprentis sorciers et… nous empoisonner la vie aux sens propre et figuré. Pendant ce temps, 2 millions de nos concitoyens, à l’initiative entre autre de Greenpeace, ont signé une pétition afin que l’État lutte plus efficacement contre le réchauffement climatique. Ce qu’ils ne savent pas c’est que Greenpeace émet curieusement de sérieux doutes quant à la propagation volontaire de produits chimiques dans l’atmosphère (2).

Pour conclure sur une note humoristique, je dirais sale temps pour les présentateurs et présentatrices de la Météo dont les prévisions bientôt ne vaudront plus tripette – fort heureusement ils sont peu nombreux – si des petits rigolos décident à tout moment de programmer le temps à la carte. 

(1) https://www.youtube.com/watch?v=NXGVtQYicpohttp://www.chemtrails-france.com/

 

 

 

 

 

 

(2) Selon Greenpeace : « La géo-ingénierie est le nom donnée aux sciences et techniques qui viseraient à modifier délibérément le climat de la planète. Actuellement, si de tels projets existent, ils demeurent presque entièrement théoriques« . L’utilisation du conditionnel et du mot « presque » ne vous auront pas échappé.

Photo : https://i1.wp.com/ekladata.com/nftX6nawzQUE8QamARfWGsODkU0

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