Le Collectif Zone 30 à rencontré le maire de Pont-Scorff le mardi 31 mai 2022 pour lui remettre un plan de circulation dans la commune, signé par 453 personnes.
Ce plan qui relève les zones accidentogènes présentes sur les deux axes principaux de la commune (les routes de Lorient et Quimperlé – Entrées/Sorties) était accompagné de propositions que le collectif considère prioritaires et urgentes.
Il souhaite que la municipalité se penche rapidement sur la sécurité de ces zones lors du prochain Conseil municipal.
Bien que le maire reconnaisse que des améliorations sont toujours possibles, la commune selon lui est déjà en zone 30, et il ne semble donc pas considérer qu’il y ait urgence à agir. Il informe que des « choses » sont prévues fin 2022- début 2023, et que des réunions de travail ont déjà commencé notamment pour les quartiers de Kériaquel et Kerguerisse.
Ces réponses, bien sûr, sont loin de satisfaire les mécontents qui envisagent de poursuivre le bras de fer en assistant notamment aux Conseils municipaux et en suivant de près la politique sécuritaire de la commune.
La presse locale a donné un large écho à l’action du collectif. Vous trouverez ci-après les articles de l’Ouest France et du Télégramme qui m’ont été transmis par M. Jean-Michel Daniel président du Collectif. Ils relatent plus précisément les échanges entre le maire et les contestataires (cliquez sur le « + » pour agrandir les documents, si nécessaire).
Affaire à suivre…
Photos : https://mvistatic.com/photosmvi/2022/06/04/P30987050D5262998G_crop_1080-600_ –
Il est certain que la sécurité routière doit être la préoccupation de tous en général et dans les communes en particulier. Pour autant, je ne saurais accepter que des relents de de défaite municipale viennent perturber ce qui n’est qu’une demande légitime, auprès du maire, d’écouter les doléances des citoyens.
Avec un tel écrit dans lequel, Il y a trop de violences dans les mots, de sous-entendus malsains, de rancœur vis-à-vis du maire, régulièrement élus par les citoyens de Pont-Scorff, il n’est pas possible de croire que ce collectif des zones trente, n’a que pour objectif la sécurité routière.
Ce collectif a parmi ses membres une personne dangereuse qui par la violence, de ces mots, ne fait que ressortir une amertume politique qui annihile la raison d’être d’un tel collectif.
La sagesse voudrait que cette personne se retire, prenne le temps de mieux gérer ses émotions politiques et peut-être, alors, que, ce n’est pas 430 adhérents qu’il y aurait, mais le double ou le triple, avec pour conséquence, une écoute, une communication plus sereine de part et d’autre.
Maintenant quand on a l’impression que l’on n’est pas écouté et que ce que l’on dise, n’est pas pris en compte, il faut également se poser la question de la capacité à savoir argumenter et défendre.
Cela ne me choque pas car tout est politique en particulier les demandes qui concernent la cité et il est respectable que ces demandes soient portées sur la place publique. Le problème Français réside dans notre régime présidentiel qui se décline dans tous les niveaux subalternes d’autorités. Il est un agencement de circonstance décidé en 1958 par et pour le général de Gaulle, il n’aurait pas du lui succéder. Une démocratie repose sur les contre-pouvoirs qui mériteraient je crois une sérieuse restauration tant au niveau national que local.
Cependant il convient de pouvoir prioriser les projets et financer ces demandes dans un contexte tendu de dette publique accompagné d’une probable remontée des taux. Les erreurs passées comme ce centre bourg sont hélas définitives..
Cordialement..
Rectification.
Le Collectif Zone 30 n’a pas remis un plan de circulation au maire, mais revendique, avec les 453 signataires de sa pétition, une révision du plan global de circulation de la commune, pour tenir compte de son développement avec l’augmentation des lotissements, de la population et, donc, de la circulation. Par contre, le Collectif lui a bien remis une liste de 24 points noirs recensés sur la commune dont ses membres vont suivre le traitement, ou pas.
Par ailleurs, si Pont-Scorff est effectivement « en zone 30 », comme le réclame depuis des années la ligue contre la violence routière, le Préfet du Morbihan indiquait, il y a quelques années dans un article du journal Ouest-France, que : « mettre un panneau ne règle pas les choses », en rappelant que la mise en place de telles mesures appartient aux élus. Mais cela suppose des aménagements urbains en accompagnement (chicanes, plateaux surélevés ou « coussins berlinois » avec passages pour piétons, etc). Ce que font la plupart des communes voisines, pendant que cette municipalité priorise : la réfection de bordures en bois (moches), la chaussée au centre-bourg (en bien meilleure état que celle de bien d’autres rues) et l’attribution d’une 3e ou 4e fleur, pour satisfaire les visiteurs plutôt que les Scorvipontains. Quant au « pognon de dingue » que cela coûte …
Or, le maire de Pont-Scorff s’est contenté de mettre des panneaux de signalisation, notamment dans les rues et « voies de délestage », qui ne sont pas respectés. De plus, certains secteurs se voient favorisés par rapport à d’autres. Ainsi, la « voie de délestage » (qualification du maire) qui relie la route de Quimperlé à celle d’Arzano, s’est vu attribuer des panneaux de limitation de vitesse à 30 km/h concernant la traversée des villages de Kerleau et de Nocunolé. Par contre, la voie de délestage qui part de la route de Lorient (de Kermisère) pour rejoindre celle de Quimperlé, en passant par Keriaquel, Kerguerisse et Ty-Nehué est toujours limitée à 50 km/h (sauf pour Kerguerisse). Or, la densité de circulation sur cet itinéraire, voire vers Gestel par le Moulin neuf, est sensiblement plus importante.
Alors qu’est-ce qui explique cette différence de traitement ? Cela pourrait être de la négligence, de la mauvaise volonté bien que plusieurs rappels aient été adressés à la « maison des princes ». Cela pourrait, plus probablement, être du au clientélisme pratiqué depuis de trop nombreuses années par cette municipalité. Surtout quand on sait que des élus (anciens ou en place) habitent les villages dotés de la meilleure sécurisation … Et il paraît que nos élus seraient au service de la population. Peut-être, mais sûrement pas de TOUTE la population. A ce jour, 453 mécontents seulement se sont élevés pour exiger d’autres pratiques, en rapport avec une situation qui ne cesse de se dégrader. Manifestement, ce ne sera pas suffisant. Il faudra donc être plus nombreux et aussi plus actifs.