Bruxelles : ils sont devenus fous !

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Photo : http://reinformation.tv/commission-europeenne-jean-claude-juncker-travail/

Coïncidence ou synchronicité, au moment où je m’apprêtais à publier un court billet que j’annonçais par ailleurs “particulier”, France 2, dans son journal de 20h ce 3 janvier 2017, consacrait quelques minutes à un sujet aussi irréaliste qu’ ahurissant sur les “quotas de prairies” décidés par la clique des irresponsables de Bruxelles.

Je me suis donc saisi opportunément  de ce reportage qui va vous permettre de mieux appréhender (accepter ?) le processus évoqué dans le sujet en préparation.

Une vidéo à voir absolument pour comprendre le travail de sape organisé par ceux qui œuvrent volontairement ou inconsciemment à l’appauvrissement de notre pays et de nos agriculteurs. Mais que fait Xavier Beulin le patron de la FNSEA ? Meunier tu dors ou tu es complice ?

Remarques : vous noterez au passage l’introduction souriante de M. Pujadas qui pouvait laisser supposer que nous allions assister à une fête champêtre. Par ailleurs l’agricultrice choisie pour illustrer le sujet, ne fait partie des paysans les plus à plaindre (140 hectares, 40.000 euros d’aide) mais les petits ?. L’Europe continue d’imposer ses exigences à coup de subventions.

 

 

 

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3 commentaires

  1. La décision de la commission rectifie peut être brutalement pour certains un effet pervers de l’agro industrie, quelques chiffres pour seulement la Bretagne : 750 000 vaches laitières, 13 millions de porcs charcutiers abattus en 2014. L’ouest concentre 60% des surfaces en mais fourrage (web Agri.fr – 2013) soit 460 000 hectares en Bretagne ce qui représente environ la totalité des Surfaces Agricoles Utiles (SAU) d’un département breton. En 10 ans, la France a perdu plus de 500 000 ha de prairies permanentes (web Agri – 16/06/16) en raison du béton, des routes mais cet article cite aussi un effet pervers de la PAC. En 2015, la France compte 513 800 ha de prairies permanentes en moins par rapport à 2005.
    Lorsque je me balade dans la campagne, je me demande parfois où sont les rapaces, les oiseaux, les papillons, les abeilles d’antan, même les vaches se font rares. Sympathies à ces agriculteurs souvent victimes d’un système qui les écrasent.

  2. Je garde le souvenir d’un temps révolu,des années soixante : dans nos campagnes, les hameaux comportaient plusieurs fermes qui, sur quelques hectares seulement, permettaient à des familles
    de s’assumer sans endettement ; depuis, faillites et suicides récurrents …subventions et quotas n’ayant pas été suffisants pour sauver la transition de la « modernité », au profit d’autres catégories
    de la population, avec le système bancaire adéquat ! Les circuits courts, notamment, tentent de freiner la destruction massive des pratiques, de la qualité des produits, en réactivité d’une prise de conscience citoyenne à conforter par chacun d’entre nous. Alors, vivent les prairies sans quotas !

  3. Fous ? ou aveuglés par les privilèges des fonctions, l’égocentrisme, l’indifférence au sort des autres, pourtant leurs « semblables » (notion notamment « chrétienne » selon mes souvenirs scolaires !)…le pouvoir et le « fric roi » = décisions irresponsables pour le temps présent & les générations à venir, dans de telles conditions. Au fait, cela contribuerait-il à faire « dégager »
    innocemment, les prairies de Notre Dame des Landes, par ex., et pas seulement ?

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