Linky – UFC-Que choisir trahit ses engagements

image

Photo : philosophie.fr

Pour la plupart des médias qui “offrent”, moyennant finances bien sûr, des pages de leur magazine aux riches annonceurs, il doit être difficile de choisir entre leurs propres intérêts et le souci d’objectivité qui doit les animer dans le traitement des sujets. Imaginez un instant le plus grand quotidien de France – Ouest-France pour ne pas le nommer – se voyant commandé une page entière par Enedis (ex ErDF) pour vanter les mérites de la société et, quelques pages plus loin, appuyer la démarche citoyenne d’un groupe de contestataires vitupérant contre les nouveaux compteurs Linky. Impensable au risque que perdre le client ! Résultat : des articles en demi teinte laissant planer le doute et ne contrariant nullement le riche annonceur.

Cette situation que l’on pourrait qualifier d’embarrassante n’a nullement perturbé la célèbre revue UFC-Que choisir qui, après avoir dénigré les nouveaux compteurs Linky dès 2015 a retourné sa veste pour protéger ses propres intérêts. C’est ce que rapporte le site anti-k dans un article qui explique les raisons de ce retournement aussi soudain que suspect. Il fallait quand même oser de la part d’une institution supposée tout entière consacrée à la défense des consommateurs.

L’information des consommateurs, un prétexte pour se faire de l’argent ?

 

image

image_pdfimage_print
N'hésitez pas à partager cet article

Un commentaire

  1. Il faut raison garder, la presse recherche des financements qui parfois appellent des questions mais l’essentiel est sans doute ailleurs. Personnellement, mais je possède un cerveau d’un âge avancé, je me perds dans les différents prestataires : ENEDIS, ENGIE, HUSKY.CON, etc. et je regrette un temps où il existait de vraies politiques dirigées par des directions compétentes de l’état stratège. EDF, SNCF, la Poste, France télécom, etc. furent des institutions bien adaptées à un état comme le nôtre. Aujourd’hui, l’état a perdu les compétences techniques et les décisions sont prises en dehors de nos frontières comme le montre l’absence de débat parlementaire autour des questions liées aux traités internationaux (TAFTA, CETA, et leurs cousins) où du retour dans l’OTAN. La privatisation de nos bijoux de famille va se poursuivre avec les barrages, les infrastructures qui ne sont pas rentables seront vidées où vendues aux collectivités. Rien n’a changé dans notre histoire industrielle, au début du chemin de fer la collectivité finançait les investissements de base et le privé s’occupait des trains et des tickets. En cette période de changement des locataires de la Pompadour, le futur occupant sera-t-il une autorité indépendante et compétente ou un simple commercial mondialisé ? Espoir !

Les commentaires sont fermés.