Pont-Scorff : Ça pylône dur !

D‘ ordinaire ce sont des végétaux ou des champignons qui poussent dans la campagne scorvipontaine. Depuis peu ce sont des antennes relais de téléphonie mobile que l’on voit fleurir notamment près du château d’eau jouxtant le domaine de la famille Polignac.

Avec le développement croissant de ce moyen de communication, rien de plus normal me direz-vous. Sauf que ces antennes sont au nombre de deux et que chacune dispose de son propre pylône ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?

Nouvel épisode de la guéguerre entre opérateurs ? On sait que Bouygues et Free sont en procès depuis plusieurs mois. Mais peut-être Orange ne veut-il pas non plus de la concurrence sur son pylône ? Ces antennes étaient préalablement installées au sommet du château d’eau. Un ancien de France Télécom m’indique que l’augmentation de la redevance pour l’utilisation de cet emplacement privilégié pourrait être l’explication du déménagement des opérateurs. Mais peut-être le château d’eau, tout simplement, n’était-il plus assez haut ? On se perd en conjectures.

Bah ! Tout n’est pas négatif dans cette histoire; doublement des tranchées entre le château et les pylônes, doublement de la ferraille, des fondations, et probablement de la location du terrain… L’écologie n’est pas encore inscrite dans la Constitution, profitons-en !

Si vous en savez davantage, n’hésitez pas à nous éclairer.

Photo : Jean de Pont-Scorff.

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