C‘est incroyable ! Des jeunes bricolent tranquillement leurs engins pour rouler plus vite (jusqu’à 100 Km/h au lieu de 50 !) et faire du bruit pour la plus grande joie des voisins, et les voilà verbalisés par des gendarmes ! Et la liberté alors ? Mais dans quel monde vit-on ? Heureusement les parents de ces pauvres victimes ont vivement réagi en se plaignant auprès du Préfet.
Le brave homme, pédagogue avant tout, a jugé nécessaire de répondre aux parents courroucés en leur adressant une lettre « Coup de poing » qui, contrairement à la formule, n’avait rien de violent et dont l’Ouest-France des 5 et 6 octobre 2019 a rapporté quelques extraits.
En Polynésie le Préfet n’est plus dans la pédagogie; il est passé au stade supérieur en ordonnant la destruction des engins trafiqués qui effectuent des « Run » (voir la photo ci-dessus). Monsieur Patrice Faure, le nouveau Préfet du Morbihan, nommé en juillet, aura-t-il la même détermination en présence de « Rodéos sauvages » dans les cités ?
Il y a fort à parier que Monsieur de la Fontaine n’aurait pas manqué de faire une fable de ce fait divers si bien sûr les engins avaient existé à son époque. Je lui aurais suggéré pour titre : « Les gendarmes, le Préfet et les parents irascibles » car il y a bien une morale à cette histoire.