COVID-19 : AstraZeneca plus dangereux qu’on ne le dit ?

Au tout début du mois d’avril (2021) un auditeur qui intervenait sur la radio RTL dans le cadre de l’émission « La parole est aux auditeurs » a attiré mon attention en faisant remarquer que : 1) l’emploi du mot vaccin était impropre (1) concernant le Covid et 2) contrairement à ce qu’on entendait un peu partout, le vaccin AstraZeneca occasionnait plus d’effets indésirables (graves et non graves) qu’annoncés. Ce brave homme appuyait ses affirmations sur les chiffres officiels de l’ANSM (l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament).

Intrigué par ses propos contraires à la Doxa (qui jusqu’à lors ne signalait qu’une douzaine de cas de thromboses) et qui de surcroît irritaient l’animateur, je me suis connecté à Internet afin de savoir ce que disait réellement le site officiel de l’agence qui veille aux effets médicamenteux. Et là, surprise ! Pour la période du 26 mars 2021 au 1er avril 2021 l’ agence publiait dans ses conclusions concernant AstraZeneca des pourcentages de cas graves et très graves évalués respectivement à… 83 et 17 %! (voir le graphe ci-dessous) et le rapport complet pour cette période (par vaccin et général). A noter, sur ce même graphique, une tendance à l’augmentation des cas graves (25 %) depuis le début de la vaccination.

J’ai laissé passer un peu de temps et suis revenu sur le site pour consulter ses derniers chiffres et qui pour la période du 9 avril 2021au 15 avril 2021 annonçaient cette fois que la répartition entre cas graves et non graves étaient à cette date respectivement de 53 et 47 %. Vous aurez noté comme moi que le nombre de cas graves à dépasser désormais celui des non graves (voir le graphe ci-dessous).

Vous devinez ma perplexité comme je devine la vôtre. AstraZeneca est bien plus dangereux que l’on veuille bien le dire et les cas graves sont en augmentation. Je n’ai pas eu le courage de lire le rapport complet de l’agence mais en creusant un peu on devrait y trouver autre chose que des cas de thromboses. Si vous souhaitez en savoir plus, il faut cliquer ICI.

Maintenant l’heure est aux conclusions. Les journalistes répètent innocemment ou servilement que le rapport bénéfices/risques de tous les vaccins confondus est nettement en faveur des bénéfices, ce qui est incontestable mais pas forcément une raison suffisante pour rassurer les gens. La tendance serait même « n’importe quel vaccin est bon à prendre » pourvu que l’on soit immunisé. Ils oublient les vrais chiffres qui, concernant AstraZeneca notamment, expliquent les réticences légitimes des Français et le gaspillage de ce produit. Ceci m’amène à vous conseiller de consulter régulièrement ce site. Vous y trouverez des rapports comme celui que je vous propose ci-dessous. En espérant que les chiffres publiés sont honnêtes.

Rapport de synthèse pour la période du 9 au 15 avril 2021 pour les vaccins COMIRNATY (BioNTech-Pfizer) – COVID-19 VACCINE Moderna et VAXZEVRIA (AstraZeneca).

(1) un vaccin selon Le Larousse est une : « Substance d’origine microbienne (microbes vivants atténués ou tués, substances solubles) qui, administrée à un individu ou à un animal, lui confère l’immunité à l’égard de l’infection déterminée – comme le Tétanos – par les microbes mêmes dont elle provient et parfois à l’égard d’autres infections« . L’auditeur avait raison dans la mesure ou les vaccins actuellement proposés ne garantissent en aucune manière l’immunité à l’égard du COVID-19 (comme celui de la grippe d’ailleurs qui nécessite annuellement une nouvelle vaccination et qui, en outre, n’empêche pas de l’attraper). Avec les variants COVID qui apparaissent régulièrement, cela laisse présager aussi une vaccination annuelle COVID.  Mais quel autre mot utiliser quand l’immunité n’est pas systématiquement garantie ? Vaccin temporaire ? Vaccin périodique ? Est-ce vraiment important pour le commun des mortels ? Je ne le pense pas.

Photos : ANSM  Sources : RTL – ANSM.

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3 commentaires

  1. A chaque époque ses catastrophes, les jeunes et les moins jeunes d’hier en étaient-ils exemptés, je m’interroge. Par exemple, aujourd’hui 30 avril qui se souvient d’un épisode sanglant de notre tragique histoire. Il y avait un empereur qui se prenait encore pour le maître du monde dans une société frivole et corrompue et qui alla chercher gloire et fortune au Mexique en 1863. Les militaires français rembarquèrent en catimini et la légion étrangère grava dans cette terre une de ses pages glorieuse, c’était Cameron. Je ne doute pas que nos grandes autorités se souviendront des conséquences de leurs décisions par ne serait-ce qu’un dépôt de fleurs.

  2. Je veux bien lire ou écouter tout ce qui est écrit ou raconté par les médias, mais prendre tout pour argent comptant, selon la formule consacrée, je m’en garderai bien.
    J’ai de la famille en Angleterre. Ils ont été vaccinés. 30 millions d’anglais ont été vaccinés avec ce fameux « vaccin ». Le pourcentage des personnes décédées à la suite de leur vaccination, pour les Anglais, est trop peu important pour l’instant.
    Alors tout ce qui est écrit ou déclaré sur les médias, je m’en méfie et ce n’est pas d’aujourd’hui. Après tout, l’Europe a des arriérés à régler avec les Britanniques depuis le brexit…
    Je me pose toujours la question quand un média publie ou déclare un fait relevant du scandale : quel intérêt recherche-t-il.
    Si j’ai des doutes, je cherche moi-même les réponses et je me fais une opinion… Chacun est libre après tout

  3. C’est toujours intéressant à savoir. Merci. Effectivement, s’il l’on en croit les médias et les différents « experts » qui s’y produisent, le rapport bénéfices/risques de l’AstraZeneca serait très favorable aux bénéfices, avec seulement quelques effets indésirables pour certains. Toutefois, le doute s’est installé chez beaucoup qui le refusent et les centres de vaccinations restent avec nombre de doses sur les bras. Après tout, ce n’est pas parce que la vaccination est gratuite que l’on doive accepter de se faire injecter n’importe quoi. Quant aux plus audacieux, personne ne leur interdit de prendre des risques, à condition qu’ils soient parfaitement informés.

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